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SURFER TOUT SIMPLEMENT

J’ai commencé le surf à l’âge de 12 ans.


Comme tous les autres surfers, j’aime sentir le sable encore froid de la nuit sous mes pieds lorsque je vais surfer tôt le matin.

J’aime les vagues de vent d’est au lever du soleil, qui nous arrosent d’une pluie d’embruns colorés d’arc en ciel.

J’aime lorsque la planche avance vite sur l’eau et que seuls les bruits secs du surf sur les légers clapots et le froissement de l’eau à la rame répondent aux cris rauques des oiseaux de mer.

J’aime la couleur que prend la vague à l’intérieur du tube quand le soleil du matin l’éclaire d’une transparence irréelle.

J’aime sentir mon corps se réveiller dans la fraîcheur de l’eau.

J’aime les sessions de septembre et d’octobre lorsqu’un sursaut d’été nous offre des vagues parfaites et une chaleur estivale, mais que déjà les couleurs du couchant nous font sentir que l’automne bientôt réclamera ses droits.

J’aime la vitesse, j’aime sentir sous mes pieds la puissance de la vague.

J’aime leur bruit qui vous rappelle que si elles se laissent parfois dominer, elles peuvent toujours, par les effets des grosses dépressions du nord, prendre une revanche géante nous permettant juste alors d’admirer leur splendeur sur un coin de plage abrité des embruns.

Comme tous, ce que je ressens en surfant est devenu très vite plus qu’un besoin, une partie de moi et je collectionne jalousement les souvenirs d’images ineffables de sessions splendides : c’est mon trésor, un trésor inviolable et fort que seule ma mémoire peut offrir et qui me fait courir à la recherche de vagues de plus en plus belles.

Ce que j’aime, des centaines de surfers le partagent; rien ne m’en diffère sauf peut-être pour certains, le fait que je sois une fille !

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SKIER EN LIBERTÉ

Bien au chaud sous la couette, les bruits qui me parviennent de l’extérieur ont un son clair et pimpant et je sais que dehors il fait froid. Assise sur le banc du casier à ski, la montagne s’encadre dans la porte ouverte, les crochets des chaussures se ferment en claquant et m’enserrent  les pieds. Bruit mat des skis qui tombent à plat dans la neige soulevant une poussière blanche, bruit sec des fixations qui se ferment.

Quelques pas de patineur pour rejoindre le télésiège et suspendue entre ciel et neige, goûter ce moment privilégié pour observer le domaine qui se découvre au fur et à mesure de la montée, les pentes dévoilant leur costume du jour, scintillantes sous le soleil froid du matin. Lorsque le garde corps se lève, que les skis touchent la neige, premières impressions de glisse : neige dure glacée, neige poudreuse légère comme un souffle, neige du jour. Il suffit alors de mettre ses skis dans les pentes les plus belles, les plus vierges et et de laisser glisser le temps. Puis remonter en observant les clairs-obscurs des parois, les coulées d’avalanches, les traces des pattes d’animaux, le givre qui fige les arbres, les branches des sapins qui laissent tomber leur fardeau blanc qui se disperse ensuite dans une poussière scintillante poussée par le vent. Remonter et observer l’ombre qui mange les pentes avec la bascule du soleil du soir, sentir le froid plus mordant qui brûle les cuisses et apprécier la dernière descente, rassasiée de liberté. 

Demain est déjà là avec d’autres promesses.

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